tente-rouge_Diamant21_copie_largeLa Tente Rouge,
Anita Diamant
Ma note : 13/20

Vous aviez entendu la bonne nouvelle ? Les éditions Charleston ont décidé de lancer leur collection poche ! Et oui, pile l’année où je suis Lectrice Charleston, quelle chance ! Dès le début, nous avions le choix : nous pouvions recevoir les parutions poche si nous le souhaitions. Bien sûr, ma curiosité l’a emporté sur la raison, et j’ai absolument voulu découvrir ces nouveautés. C’est ainsi que j’ai reçu les épreuves de La Tente Rouge, paru la semaine dernière.

Mon résumé

Dina est la seule fille de Jacob. En cette qualité, elle jouit du privilège de partager la vie de ses mères dans la Tente Rouge. Selon la Bible, et selon ses frères, l’événement le plus marquant de la vie de Dina est son viol, épisode qui l’a rendue célèbre. Ici, nul question de viol. C’est l’amour qui guidera le destin de Dina.

Mon avis

Voilà une lecture qui m’aura beaucoup appris sur l’épisode biblique du « viol de Dina », et qui aura comblé mon manque de culture. Je ne connaissais pas cette histoire de la Bible avant de commencer le roman, aussi me suis-je renseignée une fois ma lecture achevée. J’aime beaucoup l’idée qu’a eue l’auteure de transformer l’histoire du viol de Dina en une histoire d’amour avortée et dissimulée par ses frères.

J’ai aimé découvrir les coutumes de l’époque : cette tente rouge où les femmes se prélassent durant la nouvelle lune, les mariages, les grossesses et les rivalités régissant leur vie, la puissance de ce Jacob patriarche.
Toute la première partie de la vie de Dina, entourée de ses mères dans la Tente Rouge, m’a passionnée. L’auteure prend son temps et entre dans les détails. Néanmoins, j’ai regretté les ellipses qui ont rythmé la suite du récit : le mariage de Dina, sa grossesse et ses années de maternité auprès de son fils… Dina met la moitié du roman à grandir et acquérir son droit d’entrée dans la Tente Rouge, et prend subitement trente ans voire plus dans la seconde moitié.

Ce qui m’a gênée, c’est que je ne savais pas où cette lecture m’emmènerait. Je ne pensais pas qu’il s’agirait d’une « simple » biographie de la vie de Dina, j’y cherchais une morale, une poésie, une cohérence avec ce prologue qui n’est jamais vraiment venue. Je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais, pourtant malgré la foule d’émotions qui m’a traversée, j’ai ressenti une profonde distance avec Dina pendant toute la durée du récit. Cela vient probablement de la façon dont elle raconte son histoire, avec des mots simples et sans artifice, même au cours des passages les plus poignants.

En conclusion

La Tente Rouge m’aura beaucoup appris sur un épisode biblique je ne connaissais pas, celui du « viol de Dina ». Anita Diamant réalise un twist très original en retournant la situation et en plaçant l’amour au centre de la vie de Dina. Pourtant, j’ai malgré moi été tenue à distance du récit, qui a fait preuve d’un rythme un peu bancal.

4 Agréable à lire

La Parisienne

0 réponse

  1. Je pense passer mon tour parce que j’ai peur de ne pas aimer. Par contre oui, l’idée d’une collection poche des éditions Charleston je dis un énorme oui !!! 🙂 (j’ai bien reçu mon mail copine, je te réponds ce week-end <3)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *