Dieu me déteste
Hollis Seamon
Ma note : 13/20
Avant toute chose, je tiens à remercier les éditions La Belle Colère pour cet envoi (le premier du blog !), et j’en profite d’ailleurs pour leur souhaiter la bienvenue dans le monde livresque.
L’envie de lire Dieu me déteste m’est venue dès la lecture du résumé sur le site de la maison d’édition. Similaire à Nos étoiles contraires (que j’entreprends de lire prochainement), j’y ai vu le potentiel d’une histoire riche en émotions…
Mon résumé
Richard a 17 ans, et il a tout d’un ado normal… hormis sa maladie. Nous allons suivre son quotidien durant une semaine, aux soins palliatifs de l’hôpital, entre la belle Sylvie et le gentil Edward…
Mon avis
Je m’attendais à être émue, et je dois dire que le pari n’est pas entièrement réussi, et c’est vraiment dommage. Lorsque j’ai ouvert ce livre, j’avais beaucoup d’attentes. Le fait est que je me souvenais très bien de Je veux vivre de Jenny Downham, un best-seller en tous points similaires à Dieu me déteste, si ce n’est le sexe du protagoniste. J’avais lu Je veux vivre lorsque j’avais 16 ans, et cette proximité d’âge avec le personnage m’avait permis de m’identifier beaucoup plus facilement à elle. J’attendais de Dieu me déteste qu’il me bouleverse autant que Je veux vivre.
J’ai aimé les personnages de la mère, de la grand-mère, de l’oncle de Richard, j’ai adoré la personnalité de Sylvie, ainsi que tous les autres personnages du roman (en dehors de Kelly-Marie). Mais quelque chose m’a manqué chez Richard. De la finesse, un peu de caractère, je ne sais pas… Je n’ai pas adhéré à son langage, un peu trop adolescent pour moi, un peu abrupt. J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire car je ne voyais pas très bien où l’auteure voulait en venir. Oui, on s’attend à l’inéluctable, mais il faut tout de même de quoi nourrir le roman. Etait-ce l’histoire d’amour ? Etait-ce le besoin de rébellion ? Même en ayant refermer le livre, je ne sais pas très bien. Probablement les deux.
Enfin, la fin m’a laissée totalement insatisfaite. On sait quelle sera la fin et elle n’arrive pourtant pas clairement. Je voulais en savoir plus sur Richard, sur comment tout cela allait se terminer. Mais au lieu de cela, Hollis Seamon laisse son sort en suspens. C’est peut-être mieux ainsi, mais c’est très frustrant.
Ce que j’ai néanmoins apprécié dans ce roman, c’est la réalité à laquelle il nous confronte. Tous les symptômes que Richard décrit me sont inconnus, et c’est vrai qu’ils sont difficiles à concevoir. La manière dure et crue dont il parle de ce qu’il vit renforce d’ailleurs la violence de sa maladie.
Richard est un adolescent comme les autres. Et il se bat pour qu’on le considère comme tel. Il a réussi à me révolter, en parlant du père de Sylvie. J’ai partagé ce qu’il ressentait, et c’est une grande force de ce roman.
En conclusion
Pour moi, Dieu me déteste n’a pas réussi à tenir toutes ses promesses. Il n’en reste pas moins une jolie lecture touchante, qui se destine probablement à devenir un best-seller.
La Parisienne
Je n’ai pas lut ce livre, en fait il me tente mais sans me tenter -llaaaaa looggiiqqueee de ouf youhou- J’avais aussi lut Je veux vivre mais j’avais 13/14 ans je pense et j’avais beaucoup aimé aussi 😉 D’après mes souvenirs j’ai pleuré à la fin. C’est un livre qui m’a marqué.
J’ai lu Nos étoiles contraires il y a peu de temps, donc pas vraiment envie de retourner dans cet univers…. mais je le note quand même, pour le lire dans quelques mois peut être 🙂
Ce livre m’a totalement bouleversée, c’est dommage que ce ne fut pas le cas pour toi ..
Bonne chronique du coup je ne vais peut être pas le lire, après tout j’ai également lu Je veux vivre que j’ai beaucoup apprécié à l’époque et j’ai un peu peur de finir par faire une ‘overdose’ à force de lire des livres sur le même thème.
Oui, c’est vrai que l’on risque de se lasser. Ce ne fut pas un coup de coeur pour moi donc je ne t’encourage pas vraiment à le découvrir. Il y a tellement de choses à voir !
Je l’ai fini hier soir, mais il m’a déçue. J’en attendais beaucoup cela dit, notamment a cause du résumé et du buzz qui l’entoure. Malheureusement, je n’ai pas réussi a m’attacher a Richard, ce qui casse un peu tout :/
Exactement comme moi ! Je crois qu’on partage les mêmes difficultés avec le young adult 😉
C’est carrément possible ! On est des mamies 😛
mdr Ca doit être ça 🙁
lecture en demi teinte pour moi, j’ai trouvé que ça manquait d’émotions (dommage vu le sujet)
Je te rejoins un peu 🙂